Event Restauration des paysages d’Afrique : Intensifier l’action à tous les niveaux

Forum mondial sur les paysages

Le Forum mondial sur les paysages (Global Landscapes Forum, GLF) est la plus grande plateforme de connaissances mondiale consacrée à l’approche intégrée del’utilisation des terres, dédiée à la réalisation des Objectifs de Développement Durable et de l’Accord de Paris sur le climat. Le Forum a adopté une approche holistique dans le but de créer des paysages durables, à la fois productifs, prospères, équitables et résilients et a choisi pour ce faire cinq thèmes interdépendants qui sont l’alimentation et les moyens de subsistance, la restauration des paysages, les droits, le financement et la mesure du progrès. Il est dirigé par le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR), en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et la Banque mondiale qui en sont les cofondateurs, ainsi que les membres signataires de la charte.

Membres signataires de la charte : CIRAD, CIFOR, Climate Focus, Conservation International, Ecoagriculture Partners, EFI, Evergreen Agriculture, FSC, FEM, IPMG, CIAT, ICIMOD, IFOAM-Organics International, INBAR, IUFRO, Rainforest Alliance, Rare, RRI, Programme des Nations Unies pour l’environnement, Wageningen Centre for Development Innovation, un département de Wageningen Research, ICRAF , WRI, WWF Allemagne, l’initiative Youth in Landscapes et le Groupe de la Banque mondiale.

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Period [13/09/2019 - 10/12/2019]
Event location 29 - 30 octobre 2019 à l’International Conference Center d’Accra, Ghana House G106 / 1 Jubilee Wells Street, Labone Girls School Junction, Accra Ghana
Host Ghana
See the agenda https://events.globallandscapesforum.org/accra-2019/
Event URL https://events.globallandscapesforum.org/accra-2019/
Contact person Melissa Ange Coordinatrice de la communication du GLF.m.kayeangel@cgiar.org
Email address: Global Landscapes Forum <info@globallandscapesforum.org>
Contributor Palakiyém ALI MAMOUKI

Restauration des paysages d’Afrique : Intensifier l’action à tous les niveaux

Objectifs prioritaires
• Faire le point avec les pays et les principales parties prenantes sur les avancées des objectifs de restauration du Défi de Bonn, de la déclaration de New York sur les forêts et de l’initiative AFR-100.

• Exposer les initiatives de restauration menées avec succès par les communautés, ainsi que les politiques, les mesures incitatives et les partenariats qui ont contribué à leur réussite.

• Examiner les initiatives de restauration des paysages forestiers qui ont réussi à associer l’écologie, les droits des hommes, des femmes et des jeunes ainsi que les pratiques de gestion des terres par les communautés, intéressantes du point de vue des enseignements tirés en foresterie, agroforesterie et en agriculture et qui génèrent des co-bénéfices sociaux et écologiques.

• Mettre en lumière les approches efficaces qui favorisent la sécurité du régime foncier, qui améliorent les mécanismes
d’incitations et l’accès aux chaînes d’approvisionnement de production durable du cacao, du café, du karité et d’autres
produits, qui apportent un soutien technique et permettent d’accéder aux marchés et aux financements.

• Coordonner et renforcer les soutiens internationaux, nationaux et privés en faveur de la restauration des paysages forestiers La restauration des paysages est définie comme étant « un processus planifié visant à regagner l’intégrité écologique et à améliorer le bien- être humain dans les paysages déforestés ou dégradés ». Par exemple, les initiatives de restauration des paysages forestiers (RPF) sont intégrées aux politiques forestières nationales  et internationales et sont menées par des engagements volontaires nationaux et du secteur privé. Le Défi de Bonn et la déclaration des Nations Unies sur les forêts ont suscité des engagements à restaurer environ 350 millions d’hectares d’ici 2030. Il est essentiel de souligner que le reboisement technocratique imposé en haut lieu et axé sur les monocultures est exclu du cadre des RPF tel qu’il est défini par le Défi de Bonn et par plus de 40 pays qui ont pris l’engagement de relever ce défi de la restauration forestière. Les efforts de restauration des paysages dégradés doivent plutôt se focaliser sur l’amélioration du niveau de vie et des moyens de subsistance des habitants qui vivent et travaillent dans les forêts et les paysages forestiers, notamment dans les pays du Sud. Les débats sur la restauration à l’échelle mondiale ont été jusqu’à maintenant largement consacrés à la restauration des terres boisées dégradées. Plusieurs raisons expliquent cet intérêt particulier, mais principalement le lien étroit qui unit le reboisement et la réalisation des objectifs mondiaux
en matière de lutte contre le changement climatique. Cependant, la restauration doit considérer les paysages sous un angle holistique, tenant compte des diverses utilisations des terres - forêts, agriculture et élevage, entre autres - et
des conséquences des décisions relatives à l’affectation des terres, des besoins de subsistance,des facteurs macroéconomiques et des décisions politiques sur le profil social et écologique des paysages à différentes échelles. À ce titre, la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes permettra de veiller à ce que
tous les paysages soient inscrits dans les priorités de restauration mondiales et nationales. La mise en œuvre d’initiatives de restauration répondant à la fois à des objectifs écologiques et sociaux se heurte à de nombreuses difficultés.
Par exemple, la communication d’un secteur à l’autre n’est pas toujours parfaite, l’information attendue est souvent envoyée de manière asymétrique, les chaînes d’approvisionnement sont à la fois fragmentées et inaccessibles aux
petits producteurs de produits forestiers. D’après les retours d’expérience d’initiatives RPF, les paiements pour services environnementaux (PES) parviennent rarement aux destinataires prévus à l’échelon local, ou alors les versements
demeurent insuffisants pour compenser les moyens de subsistance tirés d’une exploitation

Thèmes possibles pour les débats :


• Exposé des observations dégagées de la planification de la restauration. L’UICN, la FAO et AFR-100 ont collaboré, entre
autres, avec des gouvernements nationaux et des communautés locales en Afrique, Asie et Amérique latine dans le but d’évaluer les contraintes et les opportunités de restauration dans de nombreux contextes. Qu’avons-nous appris sur le rôle et l’importance relative des conditions biophysiques, des marchés, du régime foncier, de la gouvernance, des financements et des autres facteurs qui contribuent à une restauration réussie ? Que savons-nous des bonnes pratiques de planification  participative de la restauration ?


• Les enseignements tirés des collaborations réussies entre petits exploitants et secteur privé. Les communautés locales et les exploitations familiales utilisent et gèrent les forêts et les écosystèmes locaux pour répondre à tout un éventail d’objectifs, mais principalement pour en tirer leurs moyens de subsistance et leur source de revenu. Les petits producteurs de café et de cacao savent que leurs exploitations sont plus productives lorsque les services écosystémiques fournis par les forêts sont préservés et protégés. Lorsque les acheteurs de tous les maillons de la chaîne d’approvisionnement incitent à la bonne intendance de la forêt en aidant les petits producteurs à adopter des pratiques durables, tout le monde y gagne. Quels sont les critères d’un partenariat réussi entre les communautés, les gouvernements et le secteur privé qui favorisent un niveau de vie meilleur et une utilisation durable des paysages ?


• L’alliance de l’écologie et de la communauté pour des co-bénéfices sociaux et écologiques notables.
Quels sont les organisations en matière de foresterie, d’agroforesterie et d’exploitation des terres agricoles qui ont contribué à la réalisation d’objectifs sociaux et de subsistance ? Dans quelle mesure les droits sur les terres et les ressources et la sécurité du régime foncier ont-ils permis aux communautés d’investir dans des pratiques durables d’utilisation des terres ? Les femmes et les jeunes sont souvent dépourvus de droits sur les terres et les ressources naturelles ; ils dépendent de leurs pères, frères et maris pour y accéder. Comment les femmes et les jeunes font-ils valoir leurs droits ? S’acquittent-ils de leurs obligations vis-à-vis de leur communauté en prenant part aux décisions relevant de la restauration ? Les panels présenteront des études de cas d’initiatives qui débouchent sur des réalisations fortes et à grande échelle sur les plans sociaux et environnementaux. 


• Point sur l’avancée de la restauration. Les pays, partenaires régionaux et ONG internationales seront conviés à présenter un état des lieux des progrès accomplis vers les objectifs de restauration et à apporter leurs idées sur ce qu’il convient de faire pour changer de cap le cas échéant.


• Les connaissances scientifiques du terrain. Les scientifiques des universités et des centres de recherches installés tant dans le nord que dans le sud présenteront les conclusions de leurs travaux sur les facteurs qui influencent l’adhésion des communautés aux investissements de restauration, en Résultats visés

Les résultats attendus incluent :


• Un examen impartial des progrès et des objectifs de restauration : Les porteurs d’initiatives de restauration dans le monde seront invités à présenter un bilan de leurs avancées par rapport à l’objectif de restauration d’ici 2030 des 350 millions d’hectares du Défi de Bonn, des difficultés rencontrées et de ce qu’il manque pour les contourner et accélérer sa mise en œuvre. De manière analogue, les responsables des grandes entreprises et des associations du secteur privé présenteront les progrès réalisés sur les engagements zérodéforestation et leurs contributions à la promotion d’une gouvernance durable des chaînes d’approvisionnement à l’échelle de la planète. Le GLF permettra de rendre compte d’une étude qu’il a commandé, portant sur les progrès dans la réalisation des objectifs du Défi de Bonn et d’autres projets de restauration, par région et par pays partenaire. Cette étude livrera des réflexions d’experts sur les enseignements tirés de la mise en œuvre de la restauration.


• Une restauration animée par la base : Les signataires du Défi de Bonn visent l’amélioration du niveau de vie et des moyens de subsistance des particulier la sécurité du régime foncier, une gouvernance efficace, des retours et des avantages financiers, ainsi que d’autres éléments.


• La vision de la jeunesse à l’horizon 2030. La nouvelle Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes
peut porter un message d’espoir, d’action et d’ouverture du champ des possibles pour ceux qui espèrent un travail convenable. Mécanismes et dialogues pour recueillir les aspirations de la jeunesse sur l’action climatique, la restauration et les écosystèmes. communautés autochtones et locales, tout en encourageant une utilisation durable des forêts et des écosystèmes. Les responsables de la restauration au niveau local partageront leur expérience sur l’évolution des pratiques d’utilisation des terres et sur l’attraction d’entreprises durables, ainsi que sur la levée de fonds internationaux et nationaux et la mobilisation d’une assistance technique. Les participants auront l’occasion de rencontrer de nouveaux partenaires potentiels ou de retourner dans leur pays avec des idées neuves qui leur permettront d’apporter leur soutien aux responsables des communautés locales.


• Les bonnes pratiques de planification et de mise en œuvre de la restauration : Plusieurs versions de la méthodologie d’évaluation des opportunités de restauration des paysages (MEOR) et d’autres outils de planification sont utilisés par les organisations nationales et internationales pour comprendre les opportunités et les difficultés d’investissement liés à la restauration. Les participants apprendront comment ces outils peuvent les aider à identifier les obstacles et à leur trouver des solutions pratiques, techniques et financières grâce à des connaissances tirées de données factuelles.

Date et lieu de l’édition 2019
Le GLF Accra se tiendra du 29 au 30 octobre 2019 à l’International Conference Center d’Accra. Plus de 800 visiteurs sont attendus sur place et des dizaines de milliers d’autres personnes participeront à l’événement en ligne, y compris aux activités proposées avant et après ces deux jours.

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