Atelier national de validation du programme national d’investissement forestier (PNIF) du Togo
Dans le cadre de la mise en oeuvre du projet TCP/RAF/3506 «Appui à la mise en œuvre du plan de convergence pour la gestion et l’utilisation durable des écosystèmes forestiers en Afrique de l’Ouest », la CEDEAO en partenariat avec la FAO ont commis un consultant national pour appuyer le Togo à l’instar des autres pays de l’espace communuataire dans l’élaboration de son Programme National d’Investissement Forestier (PNIF). C’est dans ce cadre qu’il a été tenu l’atelier national de validation dudit programme les 24 et 25 juillet 2017 à la salle de conférence de l’hôtel Ibis à Lomé.
Concerned URL | direfaune@yahoo.fr |
---|---|
Source | DRF |
Release date | 19/09/2017 |
Contributor | jean marc Gnama |
Geographical coverage | Lomé, |
Keywords | Investissement forestier, ressources forestières, biodiversité, |
En effet, au Togo tout comme dans les autres pays de l’afrique de l’Ouest, les forêts contribuent largement à la sécurité alimentaire, aux soins de santé primaire, à l’alimentation du bétail, à l’approvisionnment en énergie domestique des populations. Elles fournissent en outre des services environnmentaux inestimables pour l’équilibre vital du fonctionnement et de la régulation des processus biogéochimiques des écosystèmes. Aussi, à travers leur gestion durable, les forêts peuvent-elles contribuer non seulement à la sauvegarde de la biodiversité d’importance économique et environnementale globale mais aussi à la réduction de la pauvreté, tout en fournissant une vaste gamme de produits et services aux générations actuelles et futures.
Devant l’ampleur de la dégradation accélérée des forêts, dans un contexte de changement climatique affectant fortement la sous région et le constat d’une coopération entre les Etats en matière de gestion des ressources forestières, les ministres en charge des forêts et de la faune, ont adopté le plan de convergence forestier de l’Afrique de l’Ouest le 12 septembre 2013 à Abidjan. Ce plan dérive d’un long processus de dialogue sur les forêts qui implique les 15 Etats membres de la CEDEAO, les organisations intergouvernementales (UEMOA, CILSS) et les organisations internationales du Système des Nations Unies (FAO, CIFOR) et des ONGs internationales (UICN, AFF).
Dans le cadre de ce projet, les documents provisoires des Programmes Nationaux d’Investissements Forestiers ont été élaborés par les consultants nationaux commis en juillet 2016 sur la base des actions prioritaires nationales et régionales identifiées dans les rapports-pays respectifs validés en 2012 lors de la phase d’élaboration du plan de convergence forestier selon un calendrier convenu entre les trois parties prenantes.
Les objectifs de l’atelier
L’objectif global de l’atelier est d’examiner et d’enrichir la version provisoire du Programme National d’Investissement Forestier du Togo pour son utilisation en tant qu’outil de plaidoyer et de mobilisation des ressources pour la gestion durable des forêts au niveau du pays.
Les objectifs spécifiques assignés sont de :
Ø Examiner la hierarchisation et l’estimation des coûts des actions nationales prioritaires retenues contribuant à la mise en œuvre du plan de convergence forestier à l’echelle nationale sur la base de l’état des lieux des investissements en cours ou en perspectives dans le pays;
Ø Procéder aux discussions de fonds utiles au concensus national sur les actions prioritaires retenues du Programme national d’investissement forestier (2016-2020) proposé et réviser le gap d’investissement requis si nécessaire sur la base des propositions d’amélioration pertinentes à prendre en compte avant la validation dudit programmme et;
Ø Convenir d’une feuille de route pour la Stratégie de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre adéquate du PNIF.
Parties prenantes à l’atelier de validation
L’atelier national de validation du Programme national d’investissement forestier du Togo a connu la participation effective de représentants de nombreus institutions et secteurs d’activités notamment l’administration publique, les organisations de la société civile (OSC), la recherche et l’enseignement supérieur, les groupes d’intérêt économique, les partenaires au développement, etc. Au total, une quarantaine de participants a pris part à l’atelier.
Please note that this information has expired.