PARTICIPATION DU TOGO A LA COP 15 DE LA CONVENTION SUR LA DIVERSITE BIOLOGIQUE A MONTREAL (CANADA)
Une délégation du Togo prend part à la quinzième conférence des parties (COP15) à la Convention sur la diversité biologique (CDB) et aux réunions de ses protocoles (la dixième réunion de la Conférence des Parties siégeant en tant que Réunion des Parties (RdP 10) au Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques et la quatrième réunion de la Conférence des Parties siégeant en tant que Réunion des Parties (RdP 4) au Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation) qui s’étendront du 7 au 19 décembre 2022 à Montréal au Canada.
Cette délégation est conduite par Dr. ATUTONU Amah, directeur des ressources forestières (DRF), personne de contact de la CDB, accompagné du Lt-Col. AFODA Chamsoudine, chef division normalisation et suivi, point de contact de la biodiversité marine, du Cdt-KPIDIBA Kounkatonébéha, gestionnaire des aires protégées, personne de contact du protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages (APA) et de M. ANTHE Komi, juriste environnementaliste, personne de contact du protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques.
Près de 1000 négociateurs venus de plus de 190 Etats signataires de la CDB et de ses protocoles prennent part à cette COP. Ils travailleront pour l’adoption d’un cadre mondial de la biodiversité (GBF) pour l’après 2020 qui fixera une série d’objectifs et de cibles sous-jacentes pour un « avenir positif pour la nature ». Il s’agit d’un nouveau plan qui vise à transformer la relation entre les sociétés humaines et la biodiversité afin de garantir la réalisation de la vision 2050 de la Convention qui est de « vivre en harmonie avec la nature ». Il remplacera le Plan stratégique 2011-2020 pour la biodiversité et ses 20 objectifs d’Aichi qui a expiré en 2020.
En vue de faciliter la mise en œuvre du cadre, l’Afrique négocie la mise en place d’un fonds spécial dédié à la conservation de la biodiversité et cherche à ce que les avantages issus de l’utilisation des ressources génétiques soient partagés avec les Etats fournisseurs du continent africain. Cela implique une meilleure prise en compte des informations de séquençage numérique (DSI) dans le cadre mondial pour la biodiversité assorti d’un mécanisme international de partage des avantages résultant de l’utilisation des ressources génétiques. L’un des engagements forts attendus des Etats africains dont le Togo est le soutien de l’objectif 30x30du future cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020. Cet objectif vise à protéger 30 % des terres et des eaux à l’horizon 2030.
Les négociations se poursuivent avec un segment de haut niveau du 15 au 17 décembre où sont attendus les ministres de l’environnement des Etats Parties à la Convention et à ses protocoles. Le Secrétaire général du MERF, Col. DIMIZOU Koffi Aoufoh est attendu à Montréal pour représenter le ministre FOLI BAZI Katari à ce segment de haut niveau.